On a tous déjà rêvé de prendre la route, juste le vent et l'aventure devant soi, sans contrainte... et si possible, sans une goutte d'essence. Samedi dernier, Marie-Pier et moi avons mis les pieds au Salon du VR Classe B à Drummondville. Plus de 60 modèles exposés par 23 exposants canadiens, des conversions personnalisées, des vanlifers passionnés, et bien sûr, des constructeurs qui connaissent leur marchandise. Mais une question nous brûlait les lèvres : à quand l'électrique ?
Un événement incontournable pour les amateurs de VR
Si vous magasinez votre futur VR ou que vous êtes curieux de voir les tendances, ce salon est un must. En trois heures sur place (et avec une faim qui frôlait le mal de tête), on a exploré des vans de toutes les gammes, de 145 000 $ à 300 000 $, avec des fournisseurs proposant des modèles préfaits ou du sur-mesure. L’accueil était chaleureux, les exposants fiers de partager leur expertise. Parmi eux, nos incontournables comme Olivier d’Easyvan, qui a fait notre kit de conversion, et nos amis de Safari Condo, François et Dominique, toujours prêts à répondre aux questions.
Et l'électrique dans tout ça ?
On le savait, ce salon n’était pas axé sur l’électrique, mais on s’est dit : « allons voir ce qui se fait ». Malheureusement, les réponses étaient souvent les mêmes : « Non, pas assez d'autonomie ». Mais en creusant, on se rend vite compte que beaucoup de fabricants n’ont même pas pris le temps de tester ces nouveaux modèles. La peur de l'inconnu, les coûts et l’incertitude des performances en condition réelle freinent leur intérêt.
Les pionniers de l'électrique
Tout n’était pas noir pour autant ! Trois entreprises se démarquent et osent plonger dans le monde du VR électrique :
- Easyvan : Olivier nous a confirmé qu’il a déjà travaillé sur quelques e-Transit, notamment pour Bromont Campervan.
- VR sur Mesure : Ils ont réalisé un e-Transit pour Fize électrique et débute bientôt la fabrication d'un e-Sprinter.
- Sherbeevan : Dominic Arpin, lui-même, nous a confié son intérêt pour le Promaster EV.
On a aussi eu une discussion super intéressante avec un directeur de parc chez Stellantis, qui nous a parlé du futur Promaster EV. Il devrait partager son électrification avec la Charger, avec une petite génératrice embarquée pour augmenter l'autonomie – un peu à la façon de la Chevrolet Volt ou de la BMW i3 avec le REX. L'autonomie est estimée entre 260 km et 400 km, mais on ne sait pas encore si c'est avec ou sans le REX. On espère avoir des nouvelles plus concrètes d’ici un mois.
Une communauté qui évolue
Un des plaisirs de cet événement, c’était aussi les rencontres. Nous avons échangé avec Maxime et Guillaume, les administrateurs du groupe Facebook NOMADES DU QUÉBEC, un incontournable pour les amateurs de vanlife. De notre côté, nous avons également croisé plusieurs abonnés de notre chaîne YouTube, en pleine conversion ou magasinant pour un futur achat. Un couple d’Abitibi nous a même parlé de leur projet de conversion sur un e-Sprinter. C’est inspirant de voir de plus en plus de gens sauter dans l’aventure électrique !
Conclusion : un marché à surveiller
Si on peut tirer une conclusion du salon, c'est que l'offre en VR électrique est encore très timide. Les manufacturiers restent prudents, souvent par manque d’information ou par crainte de se lancer en premier. Mais certains commencent à faire le saut, et ça, c'est encourageant. On garde un oeil sur le futur Promaster EV, et sur les initiatives comme celles d’Easyvan, VR sur Mesure et Sherbeevan.
L’année prochaine, on remet ça ! Qui sait, peut-être que d’ici là, l'électrique aura fait une place plus significative dans le monde du VR Classe B. Affaire à suivre !
